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The CHAINS "The Beatles Of El Paso"
60sgaragebands.com Presents |
The MUSIC MACHINE "The Ultimate Turn On" Big
Beat . Quand on voit que même les cultissimes Music Machine finissent par avoir leur réédition deluxe, version Mono/Stéréo avec pléaïde de versions 45 tours en bonus; un traitement de faveur d'habitude réservé au Beatles, Beach Boys, Velvet Underground et autres Love, on se dit qu'on vit là une époque merveilleuse. A quand une sortie de luxe du "Web Of Sound" des Seeds, dont les versions Mono et Stéréo aussi diffèrent ?! Cette édition est peut-être la sortie de l'année pour le petit monde des amateurs de vrai Garage-rock ... Anoncée d'abord sur le site www.60sgaragebands.com, je l'attendais depuis presque un an. D'abord sans trop y croire bien quon puisse toujours s'attendre à des miracles avec Alec Palao (qui comme toujours nous fait un sans-faute!) Le Livret est somptueux avec des interviews et une bio qui viennent compléter les interviews historiques de Ugly Things ... Et surtout, une superbe mise en page pleine de photos inédites "the complete picture!". Il n'en fallait pas moins pour célébrer les mythiques Music Machine qui pour une fois font défaut au cliché qui veut qu'un garage-band ne puisse avoir qu'un jeu limité et simpliste, surtout dérogatif de son modèle choisi parmi les grands groupes stars. Au sein des Men-in-Black, entre les Velvets et les Machine, je choisi le gang de Sean Bonniwell, anytime ! (Moi aussi, mille fois ! Ndlr) Le plus fantastique de l'histoire, c'est la première sortie dun plein CD de bonus, de versions vraiment inédites, de répètes et de démos enregistrées pour la plupart dans le garage de monsieur Bonniwell (... voire dans sa chambre à coucher !) avec en prime, comme si c'était possible après la sortie récente sur Sundazed de "Ignition", des titres véritablement inédits comme "Sufferin' Succotash" (!), "Worry" et "Smoke and Water"! Même les démos de "The Eagle Never Hunts The Fly", "Absolutely Positively", "Bottom Of The Soul" ou "Affirmative No" sont réellement illuminantes ... Comme si on se trouvait au sein du sein, parmi les saints du Garage; Merci mon dieu ! OK. Ouais, mais ce produit était annoncé comme une sortie CD-DVD ! Et je ne vois là qu'un CD-rom avec deux vidéo-clips de "Talk Talk" et " Cherry Cherry" tirés de la même émission sur KHJ-TV de "Boss City" en 1966 qui circulaient déjà couramment en version VHS pirate parmi les aficionados dont nous sommes ... Rien de bien révélateur (et en plus, on ne peut les visionner que sur un ordinateur alors que je m'attendais à pouvoir les regarder sur grand écran télé home-cinéma !) Une petite déception donc. Malgré ça, "Buy or Die!", comme dirait l'autre. |
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The PALACE GUARDS Gear Fab records Moi aussi, comme tout le monde, quand ce CD a été annoncé par le site 60garagebands.com comme une sortie complète des enregistrements du groupe de 1966 à 69 (y compris les inédits), j'ai d'abord cru aux plus célèbres PALACE GUARDS de la Côte Ouest, groupe maison de l'émission de jeunes «Hullabaloo», version californienne du "Mersey Beat" au son copié-collé BEATLES, avec en leur sein un jeune Emmit Rhodes à la batterie ... Avant que celui-ci ne parte en 1966 former les MERRY GO ROUND. La datation aurait dû me mettre la puce à l'oreille vu que les premiers 45trs de ces GUARDS là dataient de '65 et quen '66 c'était plutôt la fin que le commencement. Ils laissaient alors la place aux YELLOW PAYGES ( ... Tout comme les Paul Revere & The RAIDERS pouvaient être le house band de "Where The Action Is"; un gimmick plutôt courant en ces années pré-Hippies ! ) En fait il s'agit d'un groupe bien plus obscur, bien qu'extrêmement populaires en leur Nouvelle Orléans natale (!), qui a récemment bénéficié d'un regain d'intérêt parmi les amateurs de Sixties et autres Mods des temps modernes en figurant sur le volume 2 de la fameuse compilation de DJ Rob Bailey des New Untouchables: "Le Beat Bespoké", avec un titre de Blue Eyed Soul assez funky: "Gas station boogaloo downtown". Les gars de Gear Fab avaient déjà fait le coup de sortir un Cd des enregistrements complet d'un groupe garage obscur qui méritait selon eux d'avoir leur propre anthologie : les GRAPES OF WRATH 1965-71 (GF-126). Une sortie qui avait fait du bruit, encensée par la chronique du Fanzine Ugly Things vers 2003-2004 (?) parce que c'était une des premières fois qu'on focalisait autant (avec une vraie recherche et dans la légalité) sur d'illustres gloires locales totalement inconnues au grand public. Bon, ces gardes valent effectivement le détour, avec une richesse de sons et une variété de style rafraîchissantes pour les oreilles, partant du beat folk à la Beatles période «Rubber soul» de leur premier 45 trs "Sorry" au psyché proto Hard-rock de "Look Outside My Window", en passant par le Garage-Punk à la SHADOWS OF KNIGHT de "No Coming Back" et l'inédit "I'm Gonna Meet Her", ainsi que de la Sunshine Pop psyché orchestrée de la même facture qu'un STAWBERRY ALARM CLOCK avec "Looking everywhere" et "Mr. Greene". Voire même du heavy Mod psyché anglais à l'orgue Hammond dans "The Magician"; le piano Wurlitzer à la SEEDS fait aussi maintes apparitions çà et là : un régal ! Toute cette débauche sonore dément une bonne fois pour toute le cliché révisionniste qu'un garage-band ne se limiterait qu'à sonner Trash-Punk monomaniaque comme les morceaux qu'on trouve sur les "Back From The Grave" ... En tous cas s'agissant du son Garage originel des sixties (...le Néo Garage-Punk des années 80 est une autre histoire !) La vérité est que le vrai son Garage se définit plus dans la production, souvent une production maison usant ingénieusement de tous les moyens limités du bord, plutôt que dans un style musical particulier. C'est simplement l'ancêtre du DIY ! Une anthologie complète similaire est annoncée très prochainement sur le même label, celle des MOURNING DAYZE ... A surveiller. Pour nous confondre encore plus, je viens de m'apercevoir que Gear Fab avait même déjà sortie une anthologie de l'autre PALACE GUARDS en question: "The PALACE GUARD - California Pop/rock" (GF-196) ... Au singulier ! http://gearfab.swiftsite.com/ |
"Smile - The Story Of Brian Wilson's
Lost Masterpiece" Un livre de Domenic Priore. 2005 Sanctuary. En attendant la sortie imminente de son bouquin en Juin 2007 "Riot On Sunset Strip : Rock'n'roll's last stand in 60s Hollywood" qui promet d'être aussi historique que "Unknown legends Of Rock'n'Roll" de Richie Unterberger ou "Waiting for the sun" de Barney Hoskyns (! ) ... Voici déjà le premier livre de notre ami Domenic, auteur du super fanzine californien "Dumb Angel Gazette" (du surnom de Brian Wilson et qui devait aussi être la première appellation de son chef d'uvre qui ne sorti jamais avec les BEACH BOYS et fut finalement accouché en 2004 sous forme d'album solo accompagné par les WONDERMINTS ! ) Domenic est surtout notoire pour avoir sorti préalablement "Look ! Listen ! Vibrate ! SMILE ! " l'énorme pavé qui est en fait le n°2 de son 'zine ("Dumb Angel" en est à son 4e numéro; voir le lien en fin de chronique) et un numéro spécial, uniquement consacré au dit chef d'uvre avorté. Autant «Look ! Listen ! Vibrate ! Smile !» était vraiment formidable parce que rien de moins que la Rolls du fanzine, et extraordinaire parce que l'auteur avait poussé à l'extrême jusqu'à en éditer un véritable bouquin ( ... Du jamais vu alors de la part d'un auteur de fanzines ! ), autant pour le coup ce livre officiel sur le phénomène de «Smile» est une déception : C'est là qu'on voit qu'entre le travail d'un auteur de fanzine si passionné soit-il, et le travail rédactionnel d'un journaliste, même rock, il y a un monde qui sépare les amateurs du professionnel ... Et pourtant Domenic Priore EST diplômé d'une école de journalisme de L.A., ayant déjà rédigé plusieurs scripts de la série documentaire TV "Hollywood Rocks" ( présentés par des gens comme Ringo Starr et David Bowie, pas moins ! ) et présenté des émissions comme "It's Happening ! " (en compagnie de Audrey Moorehead, la fameuse DJ du Cavern Club de Greg Shaw en plein revival Garage 80). Autant les rock-critiques que certains amateurs avertis sur Amazon.com ont des avis partagées sur cette uvre et on lit pourquoi : Malgré une présentation impeccable (et quelques photos rares), Domenic ne fait que ressasser des faits dont la plupart du travail de recherche a déjà été accompli par d'autres (notamment "Catch a wave" de Peter Ames Carlin et "Back to the beach", une collection d'écrits éditée par Kingsley Abbott), et ce dans un style d'écriture approximatif et confus, quand il ne se met pas carrément à plagier d'autres auteurs ( ... Pourtant Domenic a obtenu l'aval des créateurs eux-même, Brian Wilson et Van Dyke Parks, jusqu'à obtenir des préfaces officialisant encore plus son livre ! ) Il brode et se permet des commentaires là où il devrait rester neutre en tant que journaliste (par exemple en ressassant comment SON ordre des titres formant «Smile» serait plus authentique au projet originel que la succession réassemblée par Brian Wilson lui même pour la sortie officielle en 2004 ! ) On sent qu'il cherche à meubler sur un sujet qui finalement le dépasse (pas en temps que fan n°1, mais en tant que rédacteur). Puis, quand il se met à analyser la musique, il devient au contraire trop technique et grandiloquent, nulle doute cherchant à nous en mettre plein la vue, alors qu'il gagnerait à être simple est précis ! Alors, même si son livre est intéressant et présente certaines anecdotes exclusives pour avoir été personnellement en rapport avec les protagonistes de «Smile» (notamment la confrontation lors d'une visite en studio de Mike Love, principal adversaire du projet de Brian Wilson, et du disciple de ce dernier, Danny Hutton, futur THREE DOG NIGHT, pour le projet avorté de sortir l'album de son groupe d'alors, REDWOOD, sur Brother Records, ce qui aurait permis de garder le label des BEACH BOYS à flots et de rester crédible dans les milieux branchés de la Pop progressiste en '68 ... ) et même s'il soumet une analyse assez pointue des influences de Brian Wilson (citant les harmonies vocales angéliques des groupes de Doo Wop blancs comme les FOUR FRESHMEN, et noirs comme les FLAMINGOS, les arrangements sophistiqués et cinématiques du West coast Jazz moderne, le style Exotica pro-Hawaïen des orchestres easy-listening de Les Brown et Arthur Lyman, avec leur imagerie paradisiaque) et qu'il a bien cerné l'environnement qui a permis cette gestation (le décor post-moderne de l'infrastructure sud-californienne qui fait que la pop de Wilson sonne plus contemporaine que la pop anglaise baroque aux consonnances vieillotes et rétros des Beatles qui fait part plutôt d'une nostalgie de l'époque victorienne), il s'agit vraiment d'une première uvre avec tous les défauts inhérents. Ce qui passe dans le cadre d'un fanzine, passe mal dans le cadre formel d'un livre ... Malgré tout, Domenic dispose d'une mine d'informations : Toute une partie du livre relate l'historique du projet «Smile», depuis l'embarquement des Beach Boys sur la voie expérimentale inspirée par le "Rubber Soul" des Beatles fin 1965 et ce, dès leur album "Today" puis "Summer Days (and Summer Nights!)" qui amorce véritablement le tournant, jusqu'à la débâcle de "Smiley Smile" et ses après-coups dans "Friends", "20/20", "Surf's Up" et enfin "Holland", étape par étape (le désert de la suite qui amène à la renaissance de Brian avec finalement la sortie de "Smile" sous forme d'album solo, puisque Dennis Wilson est mort depuis et que le reste des Beach Boys ont toujours refusé de prendre part au projet, est rien moins que ça : un désert ! ) C'est à mon avis LÀ le point fort du livre qui rappelle par moments des passages de "Waiting For The Sun", le pavé épique (devenu culte ! ) de Hoskyns. Le problème est que Domenic ne dispose pas (pas encore ? ) du talent d'écriture de l'ancien rédacteur de Mojo magazine. Et c'est pas faute d'avoir pu rassembler tous les magazines d'époque traitant de la question (Cheetah, Teen Set, Crawdaddy, Hullabaloo, NME, Mojo Navigator ... ) ! Le sujet méritait mieux que cette bafouille qui s'avère un cruel fiasco. Heureusement qu'on a «Look ! Listen Vibrate ! Smile ! » Pour conclure, bien que pour les fans de Brian Wilson et de «Smile» ( Toute une partie de l'intelligentsia Pop indé. actuelle ! ) ce livre reste difficilement contournable, j'enjoins les amateurs à se procurer plutôt le n°4 de "Dumb Angel" où Domenic confirme qu'en matière de fanzines, il reste maître ... En attendant son prochain «Riot On Sunset Strip !» http://www.dumbangelmagazine.com/ |
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"The San Francisco East Bay Scene: Garage
Bands From The 60's Then And Now" Un livre de Bruce Tahsler (2006) Quand vous êtes fan absolu des garage-bands de la série "Nuggets From The Golden State" (Big Beat records) compilée par Alec Palao et qui documente surtout les enregistrements du célèbre studio de Léo de Gar Kulka: ("Golden State Recorders"), que vous recevez une annonce e-mail vous enjoignant d'acheter un livre où figurent pêle-mêle les Harbinger Complex, Baytovens, Immediate Family, Rear Exit, Shillings, Just IV, Misanthropes, U.S. Male, Spyders, Remaining Few (pas le groupe du Texas de "Painted Air"... mais quand même !), Crystal Garden, Vandells... vous ne pouvez pas résister à l'envie de cliquer sur le lien Paypal. Surtout en sachant que cette scène de la banlieue de San Francisco, éminemment distincte de la scène Hippie du centre-ville (et située pourtant à peine à une demie-heure de voiture de là par le célèbre pont!), enfantera en 1968 la fameuse compilation devenue culte "San Francisco International Pop Festival". Compilation en mode Hippie mais contenant de pures productions Pop-psyché et "Garage", y compris les Baytovens, les Beatles de l'East Bay, et un certain Ray Columbus, monsieur Mod importé de Nouvelle Zélande alors en phase post-The Art Collection ("Kick Me"!). Bon, il y a eu un bouquin similaire sur la scène de Memphis deux an auparavant mais aprés un survol de la scène en question dans le n°2 de "Cream Puff War" (fanzine épisodique devenu quasi-historique de Palao et Jud Cost), il est toujours fascinant de pouvoir lire plus en profondeur les véritables histoires de ces mystérieux groupes, ainsi que les interviews de leurs membres. Bruce Tahsler, l'auteur, est lui même ancien membre des Talismen, l'un des groupes listés ... Il est annoncé en fin de pages que Big Beat prépare pour bientôt la sortie du CD anthologique accompagnant l'ouvrage: "East Bay Teens N' Twenties"... On en salive d'avance ! Comme par hasard dailleurs, Palao a écrit la préface du livre. Les recherches du bouquin sont centrées autour de l'ancienne activité du promoteur Bill Quarry, qui fit venir tous les grands groupes et programmait aussi tous les groupes locaux dans les salles de la région (notamment dans sa propre salle: le Rollarena dés le réveillon '66, au Carpenter's Hall, à lOakland Auditorium...), ceci à travers son agence créée en '58 ("Teens N' Twenties d'où le nom du bouquin!) C'est pourquoi on aperçoit dans le livret toute une chouette collection d'affiches "psychédéliques" à l'art naïf trés sub-Frisco mais typique des concerts Garage de lépoque, avec notamment des noms de groupes prestigieux comme les Seeds, Weeds, Chocolate Watch Band, Standells, 13th Floor Elevators et les incontournables Byrds et Yardbirds ... Tout cela malheureusement en noir et blanc (car plus cheaps), les posters étaient souvent imprimés en bichromie et n'avaient pas la finition des affiches de l'Avalon ou du Fillmore aux couleurs flash acides! Bruce Tahsler liste les noms des principaux groupes de la scène (ainsi que leurs membres), fait l'inventaire des clubs et «venues» et fait même une sélection des 45trs de groupes sortis dans ses années. Après tout ce que je vous ai dit, on pourrait croire à un énorme pavé à la "Art Of Rock". Il n'en est rien. C'est un tout petit livret, à la pochette colorée psyché certes, mais ni plus ni moins qu'un carnet ... Voilà que j'en viens à ma première critique de l'ouvrage ! Il faut dire que la hype de l'annonce email en suggerait plus. Le pire est encore le fait que Bruce, sans complexes, n'a pas hésité à publier à côté des splendides photos d'époque, les déprimantes photos actuelles des membres réunis pour l'occasion ...v'la ti pas mes bons vieux beaufs "rednecks" américains tout droit sortis d'un Mac Giver qui, quand ils ne sont pas affublés des sempiternels jeans neige sac à patate, T-shirts à brioches Budweiser et horribles baskets Nike Air, portent carrément l'uniforme des vieux bikers métalleux ... Aargh, Faute ! Déprimant j'vous dis. Quand on voit ça, on sait que les sixties sont bien finies, snif ! http://www.teensntwenties.com/ |
An Overdose Of Heavy Psych / A Heavy Dose Of Lyte Psych / A Lethal
Dose Of Hard psych / A Deadly Dose Of Wylde Psych Arf Arf Records 1996
-1999 - 2003 |
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SPECIAL ASIA |
FADING YELLOW Vol. 2, 3, 4, 6, 7 (Flower Machine Records 2003/2004) |
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"Yes, Phnix Had Music In The Sixties! A Look At The Clubs,
Bands And The Fans" par Edward Wincentsen. Janvier 2002. |