TITRES SELECTIONNES :
«Just in case you wonder» et «Nothin’»

QUI SONT -ILS ?
Grands fans des ROLLING STONES, le groupe s’est formé en 1965 à Yorkville Village. C’est sous le nom de STROLLING BONES (!) que les garçons se sont réunis autour de Dave Bingham. Ils n’ont pas attendu plus tard que Juin 1966 (le 5 !) pour entrer au Hallmark studio à Toronto et enregistrer «Nothin», le premier titre sélectionné pour les 20 Wigged out beatcrazy teens. La grosse étape suivante a été Octobre 1966. La première partie des ROLLING STONES, leurs idoles, au Maple Leaf Garden. Jagger a déclaré ce soir là, après avoir entendu «Nothin’» à la radio, que les DUCKLINGS étaient son groupe canadien préféré ! Le titre est sorti chez Yorkville records avec une reprise de Bo Diddley en face B. Ce n’est pas avant 1967 et la sortie d’un autre single, «Gas light» que les UGLY DUCKLINGS connaîtront enfin le succès en matière de ventes. L’autre titre sélectionné, «Just in case you wonder», se trouvera sur «Somewhere outside» leur début-album qui doit sortir en 1968.

OU LES VOIR ?
Ils sont en résidence au Charlie Brown’s Place si vous les avez ratés, ou adorés, en première partie des STONES !

CE QU’EN PENSE LE COLONEL
«Just in case you wonder» : Le morceau démarre sur le riff de Fuzz-guitare le plus définitif qui soit. Simple. Méthodique. Là dessus vient se placer une guitare rythmique saccadée, nerveuse mais qui ne tiendra jamais le devant de la scène. Sans cesse reléguée au second plan par cette foutue fuzz. Elle même tout juste tempérée par la voix le temps de quelques couplets supra-cools. Une de ces combinaisons qui font invoquer les dieux. Ressentir l’indicible. Le genre de ritournelle capable d’aplatir un bataillon de casques à pointes aussi sûrement qu’un FT 17 ! Au cas où «Just in case» ne suffirait pas, je vous propose d’écouter son grand frère. Concocté dans la marmite du diable, «Nothin» est le summum du «cool» comme disent les youngsters ... Prenez un petit Mick Jagger, donnez lui des vitamines et une bonne raison d’être en colère. Donnez lui aussi un guitariste capable de magnifier en le sabrant complètement le solo de «You really got me» des KINKS. Basez tout ça sur un riff de guitare à faire trembler le Kaiser et faites bien attention à vos moustaches. Vivement 1968 et la sortie de leur album.