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The BAD
ROADS «Blue girl Ep» Sundazed
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BANG
! (Corduroy/Teen
sound) Aie, aie. Cette chronique me tracasse. Les bougres ne sen laissent pas compter et nhésitent pas à corriger le (les propos du) malheureux qui aura commis limprudence de se mélanger les crayons à leur sujet. Qui plus est, ils sont parisiens et nhésiteront probablement pas à remplir une Austin Healey pour venir me corriger le cas échéant. Vous me direz peut être que je prends des risques inutiles car cette chronique fait double emploi avec linterview que vous avez lue précédemment, vous navez pas tort. Javais tout de même envie de vous toucher quelques mots des trois Eps que jai réussi à me procurer deux. Ne serait-ce que pour vous donner une dernière fois envie de les trouver. Je maintiens la filliation avec certains travaux des TV PERSONALITIES et des TIMES. Cest une première chose. Rien détonnant à cela, puisque les trois groupes ont une source dinspiration commune, les artificiers anglais de la sorte des FLEUR de LYS, CREATION, SMOKE etc (mais ny ajoutez rien de trop gras, vous feriez fausse route) ... Un goût pour la mélodie et les arrangements à tiroirs secrets. Des groupes que je viens juste de citer, ils nont pas le son. Ils ne se sont pas appliqués à retrouver la puissance sonore des CREATION et autres magiciens Freakbeat. Ils ont par contre crée quelques mélodies quasi-psychédéliques, je pense en particulier à un morceau, «Cinnamon Fiend», qui fait preuve dune sacré habileté pour brouiller les pistes. |
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The
DUKES OF HAMBURG «Some folks by» Gearhead Je ne sais pas à qui ils ont piqué la couverture de ce disque qui les voit revétus darmures médiévales mais ils essayent toujours de nous faire croire quils viennent tout droit du port allemand. Je me demande dailleurs sils nont pas piqué aussi la play-list de lalbum en question. A peu de choses près, tout colle. Juste la reprise «Hey Joe» qui ne cadre pas. Plutôt les LEAVES en 1966. En dehors de ça, des standards. Peut-être même certains dentre vous prendront peur tant le choix est évident. «Boom, boom», «Mercy, mercy», «Empty heart», «Slow down», «Women» (joué comme les EASYBEATS cest à dire à fond !) ... et même donc «Hey Joe» bien quil fasse partie dun univers sensiblement différent. Ce doit être leur quatrième album mais je ne connaissais que le précédent qui est exactement du même tonneau. RhythmnBlues Punk super frénétique, joué à la perfection par une bande de types qui ne se prennent absolument pas au sérieux. Cest vraiment parfaitement exécuté. Je me permets dinsister là-dessus parce quil semble que certains de ces morceaux nont jamais été joués d une telle manière, rendus avec un tel son. On se prend à préfèrer les reprises aux versions originales, ce qui est assez rare, surtout quand il sagit comme ici de versions fidèles. Je pense en particulier à «Empty heart» dont les versions des STONES et de Kenny and The KASUALS en particulier ne mont jamais parues proches à ce point de la perfection. A «Mercy, mercy» qui joue dans la même division que les REMAINS (Alors là, vous pouvez parler dhommage) A «Women» qui taquine aussi les EASYBEATS. Vraiment excellent jusquau son sec, net, tranchant, puissant ... Ces parties dharmonica distordues qui hurlent à la mort ! Franchement jouissif. Les PRETTIES auraient été fiers. |
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The
EMBROOKS «Separations» Dyonisus. Cest semble t-il leur premier album. Ils viennent den sortir un second chez Voxx/Bomp. Lorientation de ce premier Lp est moody-punk, traduisez garage-punk aux accents mélancoliques. A une ou deux exceptions près, une reprise des YOUNG RASCALS en particulier, les morceaux ne semballent guère. Pas ou peu de rave-up furieux, mais des voix gavées de reverb, des mélodies aux accents mineurs, presque des ballades en fait . Le son est un peu caverneux ... Authentique mais proche en fait dun mauvais son dépoque. Je dois reconnaître que jai un peu du mal à accrocher. Un ou deux morceaux de ce genre sur un album me suffisent généralement ... Deux faces, ça fait beaucoup. Je crois savoir que depuis lenregistrement de ce disque ils ont laissé petit à petit leurs influences US moody-punk de côté pour jouer des choses plus énergiques ... Jai même croisé une créature de rêve cet été qui portait un tee-shirt à leur effigie mentionnant «UKs freakbeat finest» ! Tous les espoirs sont permis dautant quun titre de lalbum, «I was alone», laisse présager de bonnes choses. |
GAZOLINE
«Fake to fame» Estrus Peu de disques de chez Estrus ont les honneurs de ma platine ces derniers temps. Il y a deux catégories de disques sur ce label : La première renferme des groupes Hotrod-punks un peu gras, en fin de compte pas très loin du hardrock et la seconde, plus fournie, est caractérisée par les groupes «blues trash» (Sorties récentes : FLYING GUILLOTEENS, IMORTAL LEE COUNTY KILLERS, SOLEDAD BROTHERS). Aucune des deux ne remporte mes suffrages. Restent les outsiders. Reste GAZOLINE. GAZOLINE à qui je ne donnais pourtant pas beaucoup de chances ... La pochette : Encore une fille nue ... Jen ai pire que ras le cul de ces clichés débiles et éculés. Je nai jamais été trop fan et je me suis toujours demandé ce que pouvaient en penser les filles elles-même. Ne se sentent -elles pas un peu exclues de la cible ? Lidée quun disque puisse être par destination réservé aux garçons me ferait partir en courant. Ensuite, il y a le patronyme référant à lindustrie automobile ... Autre cliché qui commence à me fatiguer sérieusement, je suis pourtant un «car-guy», surtout quand la voiture en question a été produite à Detroit avant 1968. Ca ne me donne par pour autant envie dêtre bombardé de références à cet univers ... Surtout quand ça flaire bon lopportunisme. Je préfère en avoir une dans mon garage que sur mes disques. En bref, GAZOLINE revient de loin. Imaginez de la soul/RnB late 60s jouée par des punks japonais gavés damphetamines. Pas de trompettes, pas de cuivres, juste un fender Twin-Reverb, une pédale fuzz et un orgue de temps en temps ... Placez le tout devant une paire de micros et un quatre pistes et vous avez le pire truc infectieux quon puisse imaginer. Peut-être pas complètement révolutionnaire mais pour lequel vous aurez quand même du mal à établir des comparaisons. Le genre de disque que vous avez envie de faire découvrir à tous vos potes |
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THE
GILJOTEENS «The state Im in» Teensound/Misty lane Cousins des ROADRUNNERS. De Stockholm. Passeport Suédois donc. Pas vraiment le meilleur pour entrer chez moi vous le savez, mais le nom est cool. Jaime bien la similarité de sonorité avec GUILLOTEENS. Au moins un bon point ! La pochette est cool aussi, Ca ressemble furieusement à un truc des ROLLING STONES période 65/66. Tandem guitare/orgue ... Merde, lessai statique vire au sans faute. Bon, rien nest gagné, tout ça a déjà souvent, trop souvent servi à emballer une merde ou plus banalement un truc qui ronfle à fond mais qui na pas grand chose dans les pattes. Par hasard, cest avec la face B que jouvre le bal. «Hey man». Un riff bien haché. Son de guitare super cru. La voix arrive derrière. Le ton est cool. La mélodie est simple mais pas forcément évidente (Vous saisissez la nuance ?), elle est surtout infectieuse. Vous navez pas terminé la première écoute que vous êtes déjà en train de chanter en coeur le refrein. Ca cest rare. Surtout pour un truc enregistré en 2000. Pas de relent Heavy-rock 70s qui pue de la gueule. Le truc pur teenbeatpunk. Pas de putain de guitare-héros frustré pour venir saccager le tout. Vient ensuite une ballade Farfisa-guitare-arpèges un poil mélancolique pas mal foutue du tout. Un petit brin dinnocence (ou de simplicité ou encore de sincérité) plane la dessus, juste ce quil faut pour rendre le morceau poignant et renforcer ma première bonne impression. Les deux morceaux de la face A sont du même tonneau. Le premier «The state Im in» est un peu une espèce de rip-off (involontaire ?) de «Dont tread on me» de Kit and The OUTLAWS suivi lui aussi par une semi-ballade vitaminée («Make up your mind»). Semi-ballade parce que tempo lent et arpèges, vitaminé parce que bien soutenu quand même. Chouette 45t. Vraiment. |
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The MOVIEES «Become one of them» Sundazed / Living Eye Attention, cas un peu particulier : Les MOVIEES sont le seul groupe à ma connaissance autre que les CHESTERFIELD KINGS sur Living-Eye records. Living-Eye étant le label de Greg Prevost et Andy Babiuk ... Des CHESTERFIELD KINGS ... Vous imaginez ce quil a du falloir pour faire fléchir ces deux main-iacs . Sundazed sétant également associé au projet et coproduisant le disque, la piste semble vraiment sérieuse. Il sort tellement de choses dans le genre qui ne tiennent pas les quinze premières secondes (dernier en date à atterrir sur ma platine, les CRUSADERS ... Enchaînement de clichés sans une once dimagination) que je suis plutôt méfiant quand il sagit de lâcher une partie de mon magot chèrement gagné. Pas la peine de faire durer le suspense, jai laché à bon escient. Enregistré au studio Living-Eye, le sanctuaire que se sont aménagés Greg et Andy pour se mettre à labri des techniciens ignares et de leur matériel stérile, le disque tient ses promesses. Le son est assez proche de celui des chesterfield KINGs, chrystal-clear mais dynamique, puissant sans être pachydermique, précis. Bon. Restent les morceaux. Neuf compos et trois reprises inconnues par chez moi. Et là aussi, ya bon. Les titres sont variés, vous emmènent et, cest beaucoup ce qui fait leur force, réservent des surprises à chaque écoute. On nest jamais en terrain balisé. On redécouvre à chaque fois. Leur champ dinvestigation étant assez large, folk-punk, quelques remiscences de Mod-beat/heavy rock late 60s, US garage-punk ... Ils vous garantissent un paquet découtes avant que ne survienne une quelconque lassitude. A tasty mixture ! |
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THE
MOONEY SUZUKI «Three tracks Ep» Telstar. Il y a quelque chose des SCIENTISTS dans ce groupe. Le martèlement systématique, les assauts de fuzz incessants ... Lun des titres se dégage du lot, cest «Turn my blue sky black». Un assommoir de fuzz traversé par un refrain dorgue qui illumine le morceau pendant quelques secondes et le tire de sa noirceur. Lun des meilleurs trucs actuels qui me soit passé entre les mains depuis longtemps. |
PUBLIC
NUISANCE «Gotta survive» Frantic Il existe des secrets encore bien gardés ... Lun dentre eux vient dêtre percé à jour. Par la faute dun double album de 28 (Vingt huit !) titres inédits. Personne ne semblait avoir jusquà aujourdhui entendu parler de ce groupe californien. Ils ont pourtant tout ce dont on fait les légendes à Beatpunkville. Des tronches pas possibles, des dégaines piquées à (ou inspiratrices de ?) MUSIC MACHINE, des photos qui les voient se braquer les uns les autres à coup dauthentiques 9MM parabellum (On est au pays de la National Rifle Association mais quand même) ou passer la corde au coup à lun de leur potes ... Photo dun inquiétant réalisme qui me fait me demander dans quel état était le pendu après la cession ... Bref, tout ça devait faire salement tache au milieu du summer of love de leurs petits copains de L.A ou de San Francisco. Il faut dire que sous leurs coupes de cheveux à faire passer les SEEDS pour des GIs, on découvre des bouilles qui ne trahissent guère plus de 16 ou 17 printemps ... Un age où on est plus facilement attiré par les coups de pied dans les poubelles que par les sermons pacifiques. Jusquau nom. PUBLIC NUISANCE ! Ca ressemble davantage au nom dun de ces groupes qui partageaient laffiche avec CIRCLE JERKS ou WASTED YOUTH non ? PUBLIC NUISANCE, en 1966 ? Ils ne doutaient vraiment de rien. Remarquez que lhistoire les a rattrapés puisque cest Kevin Seconds qui a écrit les textes dun des morceaux, «Going nowhere», enregistré à lépoque enversion instrumentale et qui a attendu trente ans pour se voir attribuer un chant. Dommage que le texte ne soit pas retranscrit dans le livret (par ailleurs super fourni) qui accompagne le disque. Les morceaux ne sont pas aussi monolithiques que pourraient le laisser supposer les lignes que vous venez de lire. Les groupes de cette époque étaient généralement beaucoup trop touches à tout pour se laisser enfermer dans un carcan. Il faut reconnaître avec le recul que cela impliquait souvent des dérives douteuses. Ce nest pas le cas avec PUBLIC NUISANCE bien que javoue être dans un certain embarras quand vient le moment de décrire ces morceaux. Autant il est facile de vous dépeindre les exactions de par exemple les DUKES OF HAMBURG, autant celles de PUBLIC NUISANCE me laissent perplexe quand vient le moment de les retranscrire sur le papier. On nentend pas les bases de Rhythm and Blues, de Rocknroll fifties, de surf qui servent de tremplin à tant de leurs congénères. Rien à ma connaissance ne sonne comme ce groupe. Quelques bribes par ci par là évoquent bien des choses connues ... Mais tellement éparpillées elles aussi. Un riff de fuzz qui renvoie à «You never had it better» des ELECTRIC PRUNES, une intro qui évoque le CLASH de «Tommy Gun» ... une rythmique assez foutraque pour avoir été pondue par MUSIC MACHINE période Bonniwells ... Mais dans leur écrasante majorité des morceaux qui ne ressemblent à aucun autre. Parfois complètement blindés de fuzz jusquà la basse, répétitifs façon assommoir mais sauvés de la complète noirceur par un chant trippy sorti de je ne sais quel fil de banane ... Si il y a un fil rouge à trouver parmis ces morceaux, ce serait une tendance au martellement incantatoire, aux voix hallucinées trempées de reverbe. De sacrés drôles de trucs. Cest un peu ce chant vaguement incantatoire qui impose ses limites au groupe à mon gout. Trop uni-dimentionnel à mon sens, pas assez de variations pour maccrocher sur la longueur dautant que certains titres frisent les 4 - 5 minutes ... Dommage parce que je vois peu de monde à cette époque attaquer avec autant de férocité les guitares, marteller la batterie avec autant de frénésie. Il y a toujours ce chant qui revient, assez haut perché, entêtant ... Finalement un tantinet pénible. Jaimerais pouvoir vous donner un autre son de cloche, faire écouter ce disque à quelquun qui le perçoive différemment mais les contributions se font rares et et je ne vois personne qui puisse faire laffaire ... Dommage. |
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The
PAGANS «The pink album» Crypt Des années et des années que jentendais parler des PAGANS sans jamais pouvoir mettre la main sur un de leurs disques pour pouvoir y jeter une oreille.Crypt vient de sortir leurs aventures en deux volumes et je me suis payé le deuxième. Pour deux raisons, les PAGANS mintriguaient, je viens de vous le dire, et javais envie de soutenir un peu les efforts de Tim Warren. Il est complètement taré ... Pour lavoir interviewé il y a quelques années, je peux vous affirmer quil est aussi atteint que le laissent entendre les commentaires des pochettes des disques quil sort. Aucun second degré. A bloc. Mais je trouve ça cool ! Envie donc de le suivre dans cette histoire de réede des PAGANS. Les morceaux que vous trouverez sur cet album sont les mêmes que ceux qui figuraient sur le pressage original. A la nuance près quici ils sont dans certains cas remplacés par dautres prises des mêmes sessions, le tout agrémenté de quelques inédits. Lensemble enregistré entre 78 et début 83 dans leur bonne ville de Cleveland. Bon, assez pour la fiche technique. Le son global est cru, très cru. Compte tenu des différentes sources denregistrement, on peut dire quils ont réussi à garder une belle unité de son. Hyper crade, ultra punk. Pour vous situer le truc, je compilerais bien les titres de cet album pour en faire une cassette avec les ANGRY SAMOANS (Les tous débuts) et MICHELLE GUN ELEPHANT. Rocknroll punk à fond, morveux et agressif à souhait, mais assez rusé pour retenir lattention au delà de la décharge dadrenaline initiale. De la musique à écouter sur un parking en buvant de la bière un jour de grand dégoût dirait mon pote Fred ... En ce qui me concerne, je dirais quils sont le lien parfait entre DMZ et les LEWD ... Mais je ne sais pas si ça va causer à beaucoup dentre vous. |
The SCORPIONS
«Green sleeves / Hey Honey» Au milieu de la pléthore de 45 tours qui paraissent chaque jour, je me devais de sortir celui de ces SCORPIONS (Rassurez vous, rien à voir avec les caniches teutons) qui viennent, venaient devrais-je dire, de Hollande et officiaient dans les mid-sixties. Je les avais déja repèrés sur un des deux volumes de Transworld-Punk mais ce nest quen entendant «Hey Honey», un après midi en bossant, que jai eu le déclic. Cest à ces types que Ray Brandes des TELL TALE HEARTS a piqué son timbre de chant si particulier. Vu ! Pris ! Découvert ! Trop marrant. Dautant que le morceau est excellent, vraiment (seulement desservi par un son un peu trop continental, entendez par là manquant quelque peu de carrure) et que la face B, «Green sleeve», un blues traditionnel que votre ignorant serviteur ne connaissait que pour lavoir entendu repris par les DUKES OF HAMBURG sur leur dernier album (il y a pire comme carte de visite), est très bien lui aussi. |
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The
SMOKE «My friend Jack» retroactive (Double Lp) Comment ne pas perdre en crédibilité en vous servant les «fabuleux», «génial», «fantastique» qui me viennet en tête chaque fois que jécoute ce disque. Cela fait plus de deux mois quil est arrivé de Hollande à lheure où jécris ces lignes et il ne sest pas passé deux jours sans que je lécoute. Sans que je me régale. Je vais essayer de vous décrire tout ça. Sans trop en faire. Juste pour vous donner envie. Une mise en parallèle avec CREATION ne serait pas fortuite. Comme eux ils ont connu leur heure de gloire à la fois en Angleterre et en Allemagne, comme eux ils fleurtaient avec le psychédélisme mais avaient des bases mélodiques solidement ancrées ... Ce que les CREATION avaient de proto-heavy rock, SMOKE le rendent en pop-songs alertes, intelligentes, décalées, pas sucrées mais bien acidulées. Des tas de mélodies super fines, jouées avec une énergie et un enthousiasme à toute épreuve. Une je-ne-sais-quoi de pop-soul flirtant avec le freak-beat. Un truc tout à eux, gavé de guitare distordue, joué avec aisance et inspiration. Du chef doeuvre. De la consistance. Rien, RIEN à jeter sur les 20 titres studios proposés ici ... Ce qui est rare, surtout pour groupe courant après le succès avorté dun premier simple («My friend jack» qui connu un super démarrage en Angleterre mais fut sabordé par la censure pour cause dapologies de la drogue ... Mon copain Jack qui croque des morceaux de sucre ...). Mes préférés sont «Dont lead me on», justement un des titres qui laissent clairement entendre quil ny a pas que les Mods qui écoutaient de la Soul en Angleterre, «Have some more tea» qui reprend le riff cisaillé de «My friend jack» pour le faire débouler sur une mélodies ultra infectieuse, hyper british ... «I wanna make it with you», «We can take it» ... Des perles. Tout un collier. Les SMOKE méritent les efforts que vous ferez pour vous procurer ce disque pas facile à trouver. Bougez vous le cul, ça en vaut vraiment le coup. |
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SOMETHING
WILD «Trippin out / Shes kinda weird» Sundazed |
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The
STANDELLS «The live ones !» Sundazed Wail live at Michigan state university, 1966. Un live de 1966. Alors là, jai des doutes. De gros doutes. Première chose, il sagit dun vrai live. Des bandes dont le groupe ignorait jusquà lexistence ! Il ne sagit pas dune simple superposition de bandes dapplaudissements sur un enregistrement studio. Le bazar a vraiment été enregistré à la console. Cest de là que viennent mes doutes. A quoi pouvait bien ressembler un système de son pour un concert des STANDELLS en 66 ? Je ne sais pas à quoi ressemblait le système mais je peux vous dire que ce qui a été enregistré sur la bande est ... Roulements de tambour ... Je fais durer le suspence ... Ceux qui ont déjà lu que le disque vient de chez sundazed auront une idée ... Allez, jarrête de vous faire languir ... Excellent. Franchement étonnant. Tout est là, super bien joué, avec une présence étonnante. Jeff Jarema vous le dit au dos de la pochette, éteignez la lumière, ouvrez une bière, envoyez le disque et vous aurez les STANDELLS dans votre chambre. Le temps de six chansons seulement, cest un 10 pouces, vous aurez le quatuor pour vous tout seul. Avec une impression de réalité saisissante. Je le disais plus haut, les morceaux sont joués à la perfection (je suis particulièrement jaloux de la maîtrise du chant, pas de dérapage incontrollé, juste du cool), rien ne manque. Vous aurez même en prime les interventions des membres du groupe entre les morceaux. Du caviar. Pochette Sundazed-Superbe ... Quest ce que vous voulez que je vous dise encore ... Vous allez me dire que jexagère ... Je vous donne juste les titres présents sur le disque et je vous laisse aller lacheter. «Mr Nobody», «Why pick on me», «Mainline», «Gloria», «Sometimes good guys dont wear nothin» et évidemment «Dirty water». |
The
STONED «Paint it black writer» Dbs records Ca, cest le pur truc qui déboule de nulle part. Pas de bio, pas dantécédants connus par ici ... Le néant. Des Hollandais, cest tout ce que je sais deux. Bon, le titre de lalbum délimite un peu la chose ... Quoi quen fait, il ny a pas trop de BEATLESries dans tout ça. Un peu plus de STONESries ... Mais sans plus. Lautre piste, cest la reprise de CREEDANCE CLEARWATER REVIVAL ... Peut être des GOLLIWOGS, je ne sais pas trop ... Mais là aussi, plutôt fausse piste. Bon, je ne vais pas vous laisser mariner plus longtemps, cest du côté des THEM/BELFAST GYPSIES, de Q 65, des STAIRS quil faut aller chercher. Prenez ces gars, gavez les damphétamines, lâchez les dans la nature, il y a peut être une chance quils arrivent à pondre un truc dans le genre des STONED. Ce disque est une version hystérique de British RnB assaisonné de garage-punk US, le tout emmenée par un chanteur au bord de la crise dépilepsie. Un peu comme si Mick Farren & The DEVIANTS attaquaient le répertoire des TELL TALE HEARTS en laissant de côté sa lysergie. Un vrai régal, un festival de rave-ups, de lignes de basses tout en rondeurs maltraitées par le sauvage évoqué ci-dessus, mitraillé par un guitariste qui répond au doux patronyme de «Erwin Rommelman» ! Avec un nom qui évoque les charges de lAfrika korps, vous devez un peu savoir à quoi vous en tenir non ? |
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THINGS
TO COME «I want out» Sundazed A ne pas confondre avec les THINGS TO COME de Chicago rendus «célèbres» pour leur reprise de «Im not talking» des YARDBIRDS sur le Pebbles Vol 10. Ceux-ci sont de la région de Los Angeles et sont parvenus jusquà nous grâce à la face A de leur premier 45 t «Sweetgina». Je sais, les colonnes de ce «journal» sont bombardées dune pluie incessante de superlatifs ... Forcément les dits superlatifs en perdent un peu de leur teneur. Il reste une solution. Une seule solution. Faites comme si cétait la première fois. Vous navez jamais rien lu de mes conneries auparavant et vous tombez sur cette chronique. Et quand je vous dis que ce disque est génial, fantastique, incroyable ... Vous me croyez ! Et vous avez raison. Foutrement raison. Ce disque est mortel. Attention, il sagit dune compilation de tout ce que le groupe a enregistré entre 1965 et 1967, il faut en tenir compte en lécoutant. La première face (sept morceaux) fait preuve dune belle unité : Pas un seul morceau à jeter. On sent lombre de Van Morrison/THEM planer sur le chant, un peu de Dylan aussi, lensemble restant parfaitement homogène. Et il y a des perles. «Sweetgina». Une perle de British RnB, traversée du début à la fin par une même ligne dorgue. Lumineuse. Répétée à linfini. Le reste nest que grognements, accélérations, distorsions. Comme si une bande de sauvages massacrait sciemment un morceau des THEM. Le poussait jusquaux limites. A leur sauce. Un chef doeuvre. Il y a aussi «Speak of the devil». Sorti à lorigine en face B de «Sweetgina». Un morceau sombre, menaçant, porté par un interminable roulement de caisse claire, emmené par un chant angoissé, puissant et qui se termine sur un long feedback de fuzz, quasi douloureux. Trois minutes de tension qui ne peuvent se comparer quà une autre merveille de lalbum «Darkness». Peut-être le summum de leur art. Démarrant sur riff dorgue en arpège, une longue montée en intensité attaquée à mis morceau par un chorus de fuzz. Le tout soutenant une voix blindée de reverbe ... Sans équivalant. Sans concessions. Ils nont pas non plus leur pendant pour transformer avec «I want out» ce qui aurait pu être un folkrocker à la BYRDS en un truc poisseux, punk, à la limite des ténèbres. Juste à la limite. «Behold now behemoth» lui aussi commence comme un folk-rocker mais sombre tout de suite, comme sil narrivait pas à se retenir et fait le lien avec «Darkness» et «Speak of the devil». Une autre perle. Les seuls moments de faiblesse sont un ou deux titres enregistrés sans Steve Runolfsson, leur chanteur organiste quils avaient eu la sale idée de sacquer sur les conseils dun producteur foireux.Steve ne sen est jamais remis, le groupe non plus. Les titres en question sont des espèces de STRAWBERRY ALARM CLOCKeries un peu trop sucrées ... Ca nenlève rien au reste, ce disque est une merveille. |
THE
TILES «I cant sleep at night / I let her be» Ugly Things En plus dUGLY THINGS et des LOONS, Mike Stax sest mis dans la tête de sortir des disques. The TILES, un groupe allemand de Saarbruck est la première sortie de Ugly Things records. Deux titres Beat-Punk enregistrés en 1966 et jamais sortis depuis. Pensez Back from The Grave vol 6. Les morceaux pleins de guitares, aux aigus transperçants ... Pas pour les audiophiles. Lénergie et la simplicité des titres devraient ravir les suffrages des fans du genre ... Le nouveau venu ne les trouvera peut être pas des plus accessibles. |
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THE UGLY
DUCKLINGS «Nothin / I can tell» Sundazed
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The VON BONDIES «Lack of communication» Sympathy Il y a des choses qui me remplissent daise. Lune dentre elles est quand commence à émerger une scène, un paquet de groupes avec une culture en commun, une vision, peut être un peu un son ... Un truc qui tient au ventre face aux Yuppies, aux trendies, aux empaffés de clubbers. Un truc qui sort de lombre, qui samène le coeur dans la main mais pas prêt pour autant à se donner au premier venu. «Are you ready for darkness ?» comme disait lautre ... Et bien un truc de ce genre surgit un peu de Détroit ces derniers temps. Je ne sais pas ce que ça va donner sur la longueur mais il y a des signes et ce petit monde a au moins un pied dans le garage.Y-A BON. Les VON BONDIES en font partie (En ce qui me concerne ,je nai plus rien à attendre du Hardcore et de ses posteries en tous genres ... Rien dautre que des saloperies de groupes de mathématiciens ou détudiants en problèmes existentialistes, ou pire, de snowboarders potaches). Deux filles, deux garçons. Guitares, basse, batterie. Blues un peu. Punk, un peu. Garage, un peu aussi. Normal, cest tout la même merde. Prenez un shaker dans vos petites mains transies, mettez-y un peu de GUN CLUB, pas trop ... Ajoutez une dose de Pebbles et assimilés, jetez du maléfisme et de la noirceur (cest vrai quavec le GUN CLUB, mais bon ... Au cas où on vienne à manquer), ajoutez une Fuzz, allez-y cette fois, nhésitez pas, il ny en a jamais trop ... Et secouez, faites réagir. VON BONDIES. Ils ne vont pas sauver le monde, pourquoi se fatiguer à sauver tous ces fils de putes ? Ils vont vous en mettre plein les feuilles et faire un peu circuler le liquide poisseux qui tient le rôle de fluide sanguin dans votre carcasse de mort vivant. Peut être même quavec un peu de chance tout ça va réussir à irriguer de nouveau votre cerveau quelques secondes ... Vous faire réagir ... Ou alors à quoi bon ? |
V/A
«Before the birdmen flew» Vol 1-2-3-4 Je ne parle que rarement des disques que je naime pas ... Ce sont les bons disques qui me donnent envie de me coller devant mon clavier, cest le plaisir que jai envie de partager. Il faut vraiment que le truc soit hyper merdique ou déplaisant et médiatisé pour que jai envie de lui tailler un costard. Ou alors il faut que ça ménerve. Exemple, souvent les groupes scandinaves. Attitudes de merde parce quultra-américanisés à en devenir ridicules et sexistes débiles (voir paragraphe sur les filles et le Rocknroll dans la chronique de GASOLINE). Là, jai envie de tailler. Mais dans la majorité des cas, je parle des choses que jaime. Tout ça pour vous dire quune fois de plus je ne vais pas savoir comment vous décrire sans vous sembler exagérer le contenu de cette série. Parce quune fois de plus cest exceptionnel. Petit retour en arrière pour les plus jeunes de nos lecteurs. Il existait, il y a très longtemps de cela (!), une série de compilations répondant au doux patronyme de «Ugly Things» ... Deux ou trois volumes parus chez Raven records et remplis jusquà la gueule de groupes Australiens et Néo-Zelandais. Des compilations explosives, aujourdhui complètement introuvables. On peut dire grosso-modo que cette série sert de base de départ à celle qui nous intéresse ici. A priori, il y a quatre volumes. Pour délimiter un peu le terrain, sachez quon reconnait souvent les australiens de leurs cousins américains par leur crin plus long et lusage immodéré quils font de la guitare. Les compositions sont plus souvent basées sur le British RnB que celles des Yankees. Souvent plus sauvages. On sent les prémisses du Hard-rock chez les australiens. Plus précisément on sent ce quaurait pu être le Hard-rock si les musiciens avaient eu le sens du ridicule et de la mesure. Tout ça ne vaut que ce que valent les généralités mais cela devrait au moins vous guider une peu. Chroniquer en détail quatre volumes me parait un peu lourd, je me propose donc de vous décrire le numéro un pour vous mettre leau à la bouche ... Histoire de vous donner envie de vous jeter sur la série complète. «By my side» des ELOIS, qui sont peut-être les plus US-Garage-Punk du lot entame le débat. Un riff de fuzz néandertalien pour un chanteur qui ne lest pas moins. Difficile dimaginer la fille quils espéraient avoir à leurs côtés avec une chanson pareille. Larsen de fuzz à profusion. Proto-Mosh-part au millieu du morceau, batteur en rapport. Parfait. A une époque, ce morceau avait inspiré des reprises aux HARD ONS et aux MORLOCKS. Suivent les BLACK DIAMONDS ... Qui me permettent de cerner un autre élément qui fait que ces groupes australiens me plaisent tant, la touche de mélancolie qui teinte nombre de leurs morceaux, même les plus agressifs. «I want you, I need you» en est un exemple parfait. Sauvage à souhait mais avec de la caboche derrière. De la caboche qui cogite. De la tuerie. MOODS «Rum drunk», PURPLE HEARTS «Im gonna try» ... Mélodies, martellements, fuzz, arpèges tueuses. Pas un instant de répit ne vous est donné. Si après ça vous nempoignez pas une guitare, vous êtes un extraterrestre. Juste un peu plus de calme avec les SUNSETS «I want love». Un calme tout relatif. Moins de guitare en tous cas car le morceau est basé sur un riff dorgue et un tempo assez lent mais tout de même une bonne intensité. Un refrain impitoyable. Suivent pour terminer la face THANE RUSSEL, The POGS, The MORCOCH qui ne sont pas mauvais, juste un petit peu en deçà de ces cinq premiers morceaux fabuleux. Quoique, «Pogs theme» nest vraiment pas mal du tout ! La Face B commence elle aussi par un transfuge des UGLY THINGS, les LA DE DAS avec «Little girl», un morceau Beat-punk à souhait coupé par un refrain piqué à des cousins damérique. The VACANT LOT (Paye ton nom punk-rock !) reprennent un classic Motown, «leaving here» à la manière des BIRDS. Super cru, avec juste ce quil faut de distortion pour donner un peu de chaleur à la mise en pièces du standard. Pas aussi énorme que la version des BIRDS mais une sacrée classe quand même. Pas facile dégaler Ron Wood et ses amis sur ce terrain. GRANDMAS TONIC reprennent à perfection un titre des TROGGS ... Ils lui mettent même des vitamines par rapport à loriginal. Suivent les JACKSON KINGS, avec un pur morceau de Rhythm and blues traité à la sauvage, orgue à lappui, terrible ... «Watch your step» était déjà de toutes façons un point fort de la série des UGLY THINGS. Les PRETTY THINGS étant une grosse influence aux antipodes, STEVE and The BOARD ny ont pas échappé en reprenant «Rosalyn», le premier single des Pretties. Déjà pas une contine au départ, le morceau est ici speedé et distordu à outrance. Il ny a que le chanteur pour retenir un peu les chevaux.Terrible. Il fallait en vouloir pour sappeller les PINK FINKS ... Il leur fallait au moins un nom pareil pour aller avec «Youre good to me», un super morceau Blues-punk posé et puissant. Un peu dans le registre des REMAINS en moins mélodique. Avec la même place pour les guitares. Pour terminer la face B, Les D-COYS ... «Youre against». Un morceau mélodique, chanté tout le long en coeur mais avec une attitude et une énergie qui le transcendent. Encore une perle. Vous pouvez vous dire que le menu qui vient de vous être décrit colle dans lesprit aux trois autres volumes ... Vous pouvez vraiment y aller les yeux fermés. Sérieusement. La série étant éditée par un bootleger européen , elle doit pouvoir se trouver à un tarif abordable. |
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V/A
«The freak beat scene» Deram Freakbeat. Balbutiements psychédéliques encore emprunts de mélodies et structures beat ? Errements pré-proto punks ? Un peu tout ça, certainement pas en tous cas une entité clairement définie. Plutôt une espèce de fourre tout pour ce qui ne suit pas les sentiers balisés ... Soit les rejetons les plus dérangés du British-beat/Rhythm and Blues. Tout ce qui flirte encore avec les mélodies et les structurres simples mais qui soffre expérimentations sonores, cisaillements distordus, rave-ups furieux, errements dans les recoins les plus sombres de notre âme. Pour essayer de baliser le terrain avec quelques repères connus, tracez un cercle avec, disons, «Biff Bang, Pow» des CREATION, «Its happening ten years ago» des YARDBIRDS, «I can see for miles» des WHO et «My friend jack» des SMOKE aux quatre points cardinaux. Je crois que vous aurez un champ assez bien délimité. Nimporte quel fan de Rocknroll ou de punk-rock doté dun tant soit peu de goût ou desprit daventure y trouvera plus que son compte. Il sera comblé par les relents de Psychédélisme des HUMAN INSTINCTS qui fleurent autant le Londres de 1967 et ses photos dhommes allumettes quun AMERICAN BREED qui aurait laissé ses sucettes à la maison ... Il retrouvera les Mods sous acide de FIRE, les furieux de The ATTACK qui ne lui laisseront pas une minute de répit avec «Anymore than I do» (qui ont dailleurs de quoi assumer la demande avec toute une série de singles et de titres inédits regroupés sur un excellent album chez ACME, bénéficiant juste dun mastering un peu faiblard), les SYN et leurs relents garage-punks US, les CRYAN SHAMES, lune des révélations (au moins en ce qui me concerne) de ce FREAKBEAT SCENE avec un riff éclaté par un énorme tremolo que seuls les ELECTRIC PRUNES ou les SMOKE pourraient prétendre égaler. Que dire du rendu ultra plombé de «Stepping stone» des FLIES ? Des toujours très élégants POETS dont il va falloir se procurer au plus tôt la rétrospective sortie par Corduroy cette année. Des relectures de standards des BEATLES par les SCORES («Please, please me») et les LOOSE ENDS («Taxman» façon MUSIC MACHINE). Des TIMEBOX (à creuser du côté de la retrospective DERAM) pour un titre ultra pimpant sonnant comme une bande de Mods qui auraient piqué les guitares des BYRDS en train de jouer «Eight miles high» mais noubliant pas pour autant les amphétamines ...(Thud !) Des BEATSTALKERS avec un excellent «You better get a hold on» à mettre dans le même bac que les SMALL FACES de la meilleure époque ... Il ny a rien dautre à dire. Une fois de plus vous navez aucune excuse. Même pas celle du prix parce que vous pouvez vous procurer cette compilation, agrémentée dun booklet à la hauteur pour moins de dix sacs ... Vingt cinq titres, pas un seul plomb, avec les photos, les explications qui vont avec pour moins de cent balles ... |
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ZAKARY THAKS
«Form the habit» Sundazed |